Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 16:52

B3-H...avec "H" en référence au modèle H100 , qui d'ailleurs lui sert de vis à vis et lui partage sa banquette...

Un nouveau compartiment greffé en dessous de la "Grosse Boite"...reçoit ainsi un   Rotor de Phase (provenance H100) coéxistant avec 2 Préamps à tubes , offrant  Correcteur de tonalité, Boost Attack sur les basses, Saturation réglable...etc... le tout connecté au Boitier Additionnel posé sur les claviers.

 

Le Boitier additionnel enferme les réglages du modulateur d'harmoniques et du nouveau Rotor de Phases qui est un scanner précédé de sa propre ligne à retard. Vitesse réglable en continu en 2 plages de Zéro à 0,6 Tour/sec.

3 vitesses de Scanner donc : 6,66-0,66-0,066 T/sec en 2 Scanners ...

Ce B3-H possède davantage de possibilités de Vibratos et de modulation du son que le  modèle H100.

 

Partager cet article
Repost0
29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 17:20
Matching Vibrato

C'est l'évolution logique- en plus performant -du Leslie Scan-Expanseur .

Qui plus est , une simplification remarquable rend ce dispositif adaptable en une heure à peine sur n'importe quel B3 ou A100 s'il fait l'objet d'un Kit.

Et le " SON" est au rendez-vous !!!(surtout pour ceux qui aiment le Modèle D )...

Le synoptique part d'une constatation simple, voire simpliste : les registrations les plus connues font appel à des dosages de tirettes où la position 8 est de trés loin prépondérante.

L'idée est toujours de renforcer l'effet Leslie, d'accentuer le niveau sonore suivant la position de la trompette puisque c'est le driver et les aigüs qui sont essentiellement responsables des variations de hauteurs et de directivité du son .

Et surtout , ce montage joue directement sur le dosage des harmoniques .

PRINCIPE

Les Busbars sont dirigés vers 2 Matching Transformers (gros boitier cylindrique) , non plus en séparation Upper / Lower pour les claviers mais sur une nouvelle répartition.

Les 2 claviers sont dirigés vers le matching principal (connecté au circuit Percussion), mais, il est procédé à un décalage d'un "pas" dans le cablage des prises intermédiaires du primaire du transfo . L'extrémité de l'enroulement n'est plus attribuée à la position 8 mais à celle (barette) du 7, libérant la "barette" du 8. Ainsi toutes les tirettes en position 8 sont maintenant dirigées vers l'extrémité d'enroulement (8) du deuxième transformateur dont les autres prises intermédiaires restent Non Connectées.

VARIANTE

Le deuxième transfo peut être remplaçé par un transfo d'impédance Lundahl LL1943 suivi d'un AOP LT1128 - les MUST!!! en matière de linéarité, de dynamique et d'abscence totale de bruit, le rendu est plus conforme à un orgue "dernière génération"...si je puis dire ... Ecouter sur YOUTUBE la séquence désignée <<En souvenir de...>>

Tout cela bouscule les habitudes de registration et de jeu , mais introduit une nouvelle variété de sonorités ( plutôt moelleuses et vintage avec deux MT Hammond) en agissant :

-d'une part sur le dosage fixe des 2 voies ainsi crées (via les équaliseurs et les réglages de spectre et de niveaux respectifs) par le calage du potentiomètre de 100k,

-d'autre part sur la vitesse (vitesse lente ou rapide de la cabine -ou du LFO indépendant inclus dans le module de commande) et sur la profondeur de la modulation du coupleur. On obtient une modulation des harmoniques particulièrement intéressante et qui va être exploitée encore au mieux par le Vibrato -Scanner rendu réglable lui aussi ( voir précédents Posts).

Plusieurs enregistrements sont maintenant déjà postés sur YOUTUBE (Bricorgan), d'autres sont à venir ,au fur et à mesure des investigations dans ces nouvelles possibilités pour le B3.

Partager cet article
Repost0
24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 16:22
Oscillogrammes : sons saturés

Mon signal de référence:

Do 3 , 16" , tirette à 8 soit : 800000000

Tension d'entrée dans le module (voir commutateur de tensions à gauche et en haut du cliché) :

environ 6 volts crête/crête,

La sinusoïde est "parfaite"

le phénomène de saturation est simulé sur l'alternance positive, il n'y a pas de "cassures" sur la nlle courbe .

le phénomène de saturation est simulé sur l'alternance positive, il n'y a pas de "cassures" sur la nlle courbe .

la courbe est toujours parfaitement arrondie pour un peu plus de saturation

la courbe est toujours parfaitement arrondie pour un peu plus de saturation

cette fois, on a franchi la limite, les réglages sont à fond  : l'image est typique de l'écrêtage .Sur un son d'orgue qui utilise des sinusoïdes c'est rédhibitoire !!!!

cette fois, on a franchi la limite, les réglages sont à fond : l'image est typique de l'écrêtage .Sur un son d'orgue qui utilise des sinusoïdes c'est rédhibitoire !!!!

Nota : les tensions de sortie de l'AO28 "revisité" :

Pour une seule note , comme ci-dessus : environ 6 volts crête/crête,

Pour 2 accords en Full-Organ : environ 18 volts crête/crête,

Le signal est ensuite modulé en amplitude , passe par la pédale de volume, puis par le module de saturation...Effectivement , il y a de la reserve...mais le potar de volume est là .

Partager cet article
Repost0
23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 17:39
module simple de saturation

module simple de saturation

contrôle du volume
contrôle du volume

Le précédent descriptif sur l'effet de saturation continuant d'être l'objet de diverses questions, je rouvre le dossier, aprés plusieurs modifications conséquentes .

Qu'est-ce qui caractérise un B3 qui sonne bien ???

--Une trés bonne dynamique, donc géné et préamp avec des composants ne souffrant pas la médiocrité !!!

--Une courbe de réponse avec des basses rondes, propres , punchies..des aigûs transparents aussi bien dans les harmoniques de notes que dans les bruits de contact !!!

--Et...la signature du B3 !...Une belle Saturation

Cette saturation est principalement apportée (orgue seul) , par l'étage 12AX7. Cet étage est une véritable accrobatie mais qui ne réussit pas de la même façon sur tous les instruments sauf à recabler en testant tous les composants et encore ...La 12AX7 doit être : dynamique, à faible bruit, à grand gain...toutes choses parfois antinomiques !...

Le problème, c'est que, lorsque l'on a trouvé enfin le "bon compromis" !...ce n'est q'un compromis...Or, si vous aimez jouer Blues ,Jazz, Classique...Point de réglages à votre portée, sous la main...

Le schéma représenté ci-dessus est le Must de la simplicité. Il peut être interposé entre la sortie ligne et l'ampli en symétrique ou en assymétrique, avec juste un cable à brancher, si vous utilisez une alim à accus !!!

Il peut être rendu symétrique ( double alternance) puisque il y a 0 déphasage , pas de condensateur de liaison, et qu'il accepte quasiment 20 volts crête/crête voire plus si l'on monte les tensions.

On règle à sa guise le niveau d'attaque du circuit (pédale à fond ou à mi-course, comme l'on veut !) par le potar de 2.2K suivant le commutateur 10/6.8 volts -on a 2 gammes_

On règle la pronfondeur de l'effet : potar de 100K

On règle le niveau de sortie : potar de 1 M

Et tout celà sous la main, dans un boitier que vous posez sur l'orgue. Ne regardez pas le mien dans le précédent article c'est un proto 10 fois trop grand !...

Et si vous jouez dans un petit local (salon ou autre) une modulation d'amplitude (Trémolo) qui se superposera au vibrato-chorus de l'orgue...si vous adoptez le shéma de principe de l"AO28 revisité".

Et tout celà sonne fabuleusement bien !

PS : La courbe de transfert de l'atténuateur correspond à celle d'un conformateur à diodes (GE SVP!!) utilisé dans un générateur de signaux sinusoîdaux et fait toujours l'objet d'éxercice type dans toutes les bonnes classes prépa !...Les 4 points d'inflexions sont le gage de l'absence d'apparition d'harmoniques impairs, ce qui n'est pas le cas de ce que l'on trouve de les pédales Guitare analogiques.

Un petit échantillon sonore : http://www.youtube.com/watch?v=z0J4usAyP8I

Partager cet article
Repost0
23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 16:17
HAMMOND A100 / B3 : AO 28 revisité

L'A0 28 marque le passage aux tubes de série "NOVAL" aprés la précédente série "OCTAL" , cette dénomination faisant référence aux supports utilisés sur les chassis.

Gains de place, moindre puissance d'alimentation, meilleure normalisation...mais aussi, en revanche, une technique de fabrication qui, si elle est plus automatisée, se trouve plus exigente quant aux tolérances de qualité (assemblage et matériaux).

Pour les audiophiles aujourd'hui, avec le recul du temps, la miniaturisation (du fait de l'importante réduction des surfaces d'éléctrodes -plaques-), est parfois synonyme de perte de micro-informations et de musicalité. Voir le retour en grâce dans les amplis trés haute gamme de la série "OCTAL".

Comparez la 6AU6 (qui plus est un tube miniature) et la 6SJ7 qui se sont succèdées de l'AO10 à l'AO28.... Comparez le son d'un B2 et d'un B3 ...alors que le schéma du dernier est l'exacte transcription du précédent...Mais, il est vrai que le cahier des charges avait évolué aussi en fonction de la mutation apparue chez les utilisateurs : le B3 n'était plus seulement présent dans les salons et les églises...

Ces considérations "philosophiques" m'ont, entr'autres, amené à modifier le schéma de l'AO28 alors que je retrouvais la même problématique que celle rencontrée précédemment avec les modules Vibrato. En revanche, point de retour en arrière : j'ai conservé le choix de la série "NOVAL" , surtout en fonction de mon stock personnel et des problèmes d'appro.

Donc, pas de 6SJ7, mais une EF86 d'un trés grand cru (Téléfunken 1964 ) et une ECC83 de même origine ( 1,5 fois la surface de plaques d'une ECC83 EH...).

La 12BH7 connue dans les grandes heures de la TV NB , reconnue par General Electric comme plus performante en utilisation Duo// sert de tube suiveur avec une liaison directe plaque/grille.

Naturellement, les alimentations HT/BT sont régulées en continu et le cablage : type "Téle".

En bref : j'ai pu comparé simultanément mon nouveau préamp et le chassis "normal" avec les mêmes tubes (12BH7) , (les composants R,C, neufs et triés), le gain en dynamique et en musicalité est plus qu'évident.

HAMMOND A100 / B3 : AO 28 revisité
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 16:40

 

septembre 2014 1 030          P1020343

 

De la difficulté d'utiliser une cabine Leslie dans son salon...

Tous les "afficionados" savent que les cabines Leslie (type 122, 147, 760..."grande cabine") expriment le meilleur de leurs performances à pleine puissance ; elles ont été prévues pour accompagner les Roufos en orchestre.

Quand on veut les intégrer dans un espace privatif type maison ou appartement, les choses se compliquent, essentiellement parce que le volume de diffusion sonore se restreint autant qu'il se complique ,et que la charge accoustique interne à basse puissance est trés  insuffisante. Il en résulte un affaiblissement des basses qui deviennent plus ou moins imprécises et des aigüs qui perdent de leur effet Doppler.

Alors, la première réaction est d'ouvrir les panneaux AR , ht et bas, et de présenter la cabine "tambour et trompette" face à l'organiste, tant-pis pour l'esthétique...

On y gagne en transparence, particulièrement parceque ce sont les les aigüs qui donnent le contour de l'image sonore et sa précision ; et là, ils sont nettement plus présents.

Seulement , par cette "manip", on déscend encore un peu plus la charge interieure...et la propagation des basses (surtout)  devient parfois imprévisible...les aigüs, s'ils sont plus précis, voient en même temps s'affaiblirent leurs modulations...

A chacun de trouver le meilleur emplacement, il n'y a pas vraiment de recettes ...

mais pour le reste, puisque l'on parle de recettes , je pense à mon copain cuisinier qui dit :

Quand c'est trop fade et qu'il faut faire vite :  on utilise un "renforçateur de goût "...

Eh ben...l'éléctronique et la cuisine ...ça a bien des affinités!!!...

 

Le Leslie Scan-expanseur

 

Ce n'est pas une révélation de constater qu'à chaque position angulaire des rotors correspond un spectre audio, un niveau de puissance et de réverb .

D'ou l'idée de détecter ces positions angulaires et plus précisément (ce qui sera réalisé dans ce premier proto) la position de la trompette, les aigüs apportant la délimitation spatiale précise. Noter que sur le rapport inférieur de sa poulie d'entrainement , les vitesses trompette et tambour sont quasi synchrones, ce qui facilite bien les choses..

On peut donc voir sur la photo de gauche un disque de positionnement embarqué avec son "crantage" périphérique ; ce disque tourne à l'intérieur d'un capteur optique (fourche en jargon) lequel donne la position du rotor dans des secteurs bien définis.

Dans le préamp (AO28) , un piquage est fait avec installation d'un correcteur de tonalité, tandis qu'un second canal audio ( introduisant les valeurs maxi des effets recherchés), emprunte une ligne à retard numérique (en attendant une solution à base d'Hammond 4F), suivie d'un équaliseur avec réglage du niveau global de sortie. Les 2 canaux se rejoignent par le truchement d'un coupleur optique "rapide..."

Tout le travail du boitier éléctronique est de "façonner"  le signal de commande (du coupleur), signal qui, par son enveloppe constamment mouvante ,va déterminer la modification du spectre , du niveau de réverb et de puissance, ceci, en dosant à chaque fraction de seconde le mixage des 2 canaux.  Pour ce signal, deux types d'enveloppe ont été retenus :

Une forme symétrique (pseudosinusoïdale ) qui se rapproche de la rotation naturelle des rotors

Une enveloppe à "front raide" qui donne une accélération accentuant l'effet Doppler.

Ce synoptique peut également faire l'objet d'une réalisation exclusivement intégrée dans une cabine Leslie (entrée assymétrique pour plus de simplicité, mais aucune impossibilité sur une 122 pour autant).


Un petit bout d'essai

Il est pris sur le vif, avec, délibérément des conditions difficiles d'enregistrement : écrans , bruits ambiants...ceci aux fins d'évaluer ce qu'il reste de la dynamique et du Doppler.

Il est important de noter que l'orgue joue VIBRATO OFF.

Donc--> écoute "technique"... l'effet d'expansion étant porté sur les extrémités du spectre, utiliser une bonne carte son et un casque hi-fi, à défaut de quoi il n'y a que peu d'intérêt.

Ici, en l'occurrence, pour cette première prise, les règlages mettent l'accent sur les basses en vitesse lente (effet cathédrale) , vu l'implantation actuelle de ma cabine , ça manquait un peu de présence . En vitesse rapide, ces mêmes basses, en l'abscence de vibrato, gardent (me semble-t-il ?) une bonne précision.  Sur les aigüs, juste une petite touche, je les préfère précis et incisifs. L'ensemble reste équilibré (à mon sens ?) et trés représentatif d'un orgue des années 50.

J'attends de confier prochainement mes claviers à des mains plus expertes et de savoir comment faire évoluer les réglages et la technologie.

link youtube / Bricorgan.


 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 11:16

Aprés avoir évoqué le problème des fuites parasites, il convient d'aborder aussi une autre cause d'affaiblissement des basses qui ,elle, n'entraine pas de perte de dynamique, sauf peut-être à trop corriger...(interposer un équaliseur ou un Baxandall dans le préamp...)

Il y a de cela quelque temps, j'ai eu le privilège de poser les doigts sur des claviers magnifiquement exhibés de superbes ébenisteries...(à se demander si les vernis étaient déjà secs...) : 2 belles pièces avec leur 122. Deux B3, tous deux de 1973...encore une coïncidence...

A chaque fois, le même constat: Les Barytons n'étaient que Sopranos , les Basses peut-être bien restées à Chicago...Non que la sonorité fut sans éclat...

Mais pour la ligne de basses ... valait mieux faire appel à la "Fender-Marshall" du voisin...

De toute Evidence les 2 bêtes n'avaient jamais quitté leur cocon douillet, alors ? :

ou quelques condensateurs s'étaient déssêchés d'ennui  : ou, les Matching Tr avaient été bobinés "à la sauvette"...? Je ne sais pourquoi ,je penchais pour cette 2° hypothèse...

J'ai lu çà et là sur le net que ces transfos présentaient une grande dispersion dans leurs caractéristiques, ceci en raison de la gestion trés " tendue..." de leur fabrication...???


La qualité d'un transfo d'impédance est directement représentée par sa bande passante, particulièrement, pour ce qui nous occupe,  en dessous de 100 Hz . Toutes les considérations de densité de flux et d'immunité viennent ensuite ...

Alors, j'ai voulu me constituer un module de référence, tout à la fois  performant et compact (pour être embarqué dans la caisse du portable) , me permettant d'approcher un jugement objectif sur les M.T. de Hammond.

C'est là que j'ai eu un sacré coup de pouce .  Cérès Audio l'importateur de Lundahl en France m'a proposé de me prêter plusieurs transfos "Moving coils" parmi les meilleurs de la marque, et ce aux fins de réaliser un  comparatif et un ban d'essais sur le projet : soit de remplacer le MT Hammond : soit d'une utilisation "Tandem" permettant de profiter des prises multiples (au primaire) du MT Hammond.


Voyons l'état des lieux.

les 2 M.THammond sont montés dans un boitier déporté hors de tout rayonnement interne à l'instrument et qui leur sert de blindage ; ceci est loin d'être inutile tant ces deux petits organes raccordés à une entrée haute impédance font office d'antenne ( à l'air libre on peut même capter la radio...). Ils ne sont pas identiques, le transfo "Upper" fait 1,5 fois la taille de l'autre, because l'amortissement débrayable (si je puis dire) lorsque l'on enclanche la Percuss. De fort belle taille-   ( beaucoup de tole , beaucoup de cuivre, c'est du Vintage...) ,ils sont de plus montés transversalement pour minimiser le phènomène d'induction mutuelle. Malheureusement, pour les puristes qui jouent sur un ampli droit (de qualité ), à  puissance maxi , il subsiste un petit bruit de fond , lequel disparaitra en dissociant les deux unités , chacune dans un boitier indépendant. Pour ma part , j'utilise deux boitiers avec les deux enroulements "Upper" .Silence total !!!

Caractéristiques:

Au primaire : 30 tours (environ), bobinés en couche extérieure...! pour 0,09 ohm (sous réserve) et environ 1 millivolt en polyphonie maxi.

Au secondaire : un nbre de tours N (puissance n)...pour 8500 ohms et environ 1,2 volt de sortie en polyphonie maxi.

Soit un ratio : de 1000.. Invraisemblable !!! Un vrai calvaire à bobiner ce truc ! Spires rangées ou spires jointives , on ne sait même plus où on en est !!! 

C'était un pari assez fou , le résultat est que la courbe de réponse est plate comme un cône d'obus. D'où la préaccentuation de plus de 15db sur le premier octave et le premir Do 1. Malgré cette précaution ,à la sortie , le même Do 1 est affaissé de -15db (voire plus...) qui vont être rattrappés par la 6AU6 et la 12AX7...

Seulement voila , le "rattrappage" au-dela des 15/18 db ne donne ni dynamique, ni relief, ni précision !!! et la chose se complique encore par les couplages / condensateurs à lames d'air (pédale + scanner).


Le projet:

Utiliser l'association d'un transfo type "Moving Coils" avec un AOP spécialement développé pour ces bobines de trés faibles impédances. Ainsi le transfo provient de chez Lundahl qui s'est fait une belle réputation en équipant des microphones à ruban ( le must de la difficulté ) , l'AOP est un LT 1128 de chez Linear.

Objectif : Ratio du nouveau Transfo ( tout à fait "raisonnable", dans les exigences HI-FI ) x Gain de l'AOP = 1000 (ce que fait le MT Hammond tout seul) sans introduire de bruit . Un autre pari !!!

Le transfo retenu est le modèle LL1943 dont la résistance "static" au primaire est compatible avec celle du MT Hammond que ce soit en solo ou en parallèle .

le LL1943 fait ,une fois cablé : parallèle / série : 0,4 ohm au primaire pour 85 ohms sur chaque secondaire; voir sur le site constructeur . La bande passante part à 10 HZ , le gain est de 32.

La tâche va être dure: encaisser sans sourciller 10 fois la densité de courant ...! mais c'est "du Suédois"...pas du Vintage....!

Le montage est direct sur les entrées du LT1128 , le seul composant passif est la résistance de boucle  :R > 1k et impérativement "Métal-oxyd". L'excellente réjection du mode commun à la faveur d'une alim à piles fortement filtrée + les caractéristiques de bruit exceptionnelles pour l'AOP font que , une fois raccordé à l'AO28 , on est aussi silencieux que dans le montage d'origine avec la même tension de sortie que les 2 M.T. Hammond.

Mais, en plus, des basses au son chaleureux  juste bien saturées (et pour cause , vu le détournement opéré ) et avec ça des attaques de notes.... Comparé aux 2 transfos Hammond que j'utilise , et qui sont de bonne facture ,  l'agréement et la qualité de restitution sont tout à fait évidents.

Reste que l'emploi d'un AOP peut choquer les "Tubistes". Je les invite à gamberger sur la mise en oeuvre d'un double montage "cascode" avec les alims "continu" et leurs doubles polarisations de chauffage...sans parler du tri pour mettre la main sur des tubes silencieux....


Seule ombre au tableau, le montage "solo" , plus facile à réaliser dans la mise en oeuvre (attention aux sections et aux masses, on se bat avec des milliohms), devient un montage en "soli" , puisque l'on se trouve démuni des prises multiples. A l'usage, 2 transfos soit 2 niveaux réglables correspondant aux positions 8 et 6 des tirettes satisfont pleinement à l'emploi . N'oublions pas que ce qui était expressément visé, c'était de disposer d'une Vraie Ligne de Basses...!!!

Budget : 175 Euros par transfo ( un Audio Note série pro fait le prix de votre orgue...) ,moins de 20 Euros pour chaque LT1128 + la quincaillerie (à ne pas sous-estimer)...et suivant montage :1ou 2x 5532 pour le mixage .

Un grand Merci à Christian B. de Cérès Audio qui importe une gamme de transfos trés performants. 

ci-dessous une vue da la première maquette couplée au 2° M.T. HammondP1010821.JPG




Partager cet article
Repost0
2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 16:51

Aujourd'hui, les utilisateurs de "Roufos" ont pris conscience qu'un "Scanner à bain d'huile..." est responsable d'une dégradation du signal "Vibrato"...L'huile devient un diéléctrique et crée par capacités parasites une dérivation  vers la masse, avec une prédilèction bien-sûr pour les aigüs.

Résultat : affaiblissement de ces aigüs, de la dynamique sur la totalité du spectre, et, apparition d'un son de plus en plus terne ...

N'y revenons pas, tout est fort bien décrit sur la toile en matière de nettoyage.  

      En revanche , rien n'est dit sur ces mêmes symptomes quand ils apparaissent lentement au fil des ans , insidieusement, et, que l'on joue sur "Vibrato On" ou sur "Vibrato Off" - quand bien même notre "Scanner" se trouve au dessus de tout soupçon-.

Il ya une maladie pernicieuse, mais qui ne frappe pas indifféremment tous les instruments !!!  

                                En bref, aprés nombre de recoupements, à l'évidence : l'AO28 et ses organes périphériques présentent des fuites capacitives et préférentiellement ( cela va de soi )  là où il y a des impédances élevées ,ce qui est bien une constante des amplis à tubes..

Tout l'assemblage des composants se fait par l'intermédiaire de barrettes à cosses. Les dites barrettes sont constituées de bakélite, un matériau actuellement abandonné en éléctronique à cause de sa rigidité éléctrique modeste et de son mauvais vieillissement. Aprés soudage, déjà, il peut se créer des modifications physiques dans le matériau, lequel par la suite va supporter des alternances d'échauffements (pendant la phase fonctionnement ) , puis de séjours, ( pour certains matériels ), dans des conditions de froid et d'humidité parfois sévères...Les orgues sur lesquels je suis intervenu avaient gardé des cablages de "Presets" en registrations d'accompagnement lithurgique...Coïncidence...

Au fil des ans ,des microfissurations concommitantes à ces modifications de structure transforment notre isolant du départ en "Diéléctrique"...En clair , entre deux cosses, s'il y a un diéléctrique, il y a un Condensateur !!!


Et, la première localisation critique , c'est le boitier  "Vibrato switchs assembly".

Si vous avez des doutes sur la dynamique du son, sur la brillance, faites le test:

Il faut ouvrir le boitier de l'AO 28 repèrer puis sectionner la 820 K reliée, par condo interposé, à l'anode du tube V1.C'est le composant le plus facilement accessible de tout le cablage, (elle est soudées transversalement entre le support principal et la barrette de connexions extérieure)...

Ensuite , mettez en route et jouez sur la position "Vibrato off", sur les deux claviers..En principe aucun son ne doit passer...Et c'est la surprise !!!... Les aigüs sont à peine atténués , mais les basses justes audibles...Vous avez là, la manifestation caractéristique d'une capacité parasite...

Allons plus loin, en connectant directement entrée (provenance des Matching Transformers)  et sortie du boitier (en direction du préamp) par un domino , l'ensemble du cablage "saucissonné" dans une feuille d'alu pour assurer la continuité des masses et du blindage...Puis jouez normalement.

Nouvelle surprise !!!  Votre orgue a rajeuni et sonne tellement mieux !!!  J'ai même décrit et suivi  la manip en direct , au téléphone.. Sitôt fait voila la réaction d'un organiste :

"SUPER , mes basses sont sorties du FLOU !!!.."

Ce phénomène se manifeste en permanence, chacune des deux voies est parasitée par l'autre ,  le signal parasite possèdant des caractéristiques de répartition spectrale , de phases ,( et de distorsions...) assez aléatoires...d'où nuisance à la dynamique finale...


Quel remède ??? 

Trois possibilités :

recabler en confectionnant une platine en verre époxy pour supporter les commutateurs à l'intérieur du dit boitier et en se méfiant des boutons de plastique blanc......

utiliser une seule voie et le seul tube V2 avec la modif sur la ligne à retard , telle que décrite précédemment sur ce blog

utiliser la même modif affectée au clavier "UPPER" et raccorder le "LOWER" au tube V1.

 

Dans l'AO28 lui même, d'un instrument à l'autre, il peut exister d'autres fuites , au niveau du cablage des pentodes ou de la 12AX7...et je ne parlerai pas de la diaphonie à l'intérieur de la 12BH7...On comprend pourquoi un fournisseur de modules de transformations propose sur le Net un AO28  high tech.

Je me permettrai d'ajouter ceci à l'intention de ceux qui ont constaté que leur instrument n'était plus au mieux de sa forme :

faire le test précédent , aprés bien-sûr avoir réglé le problème des tubes et des condos du préamp...mais avant de se laisser influencer et de changer tous les condensateurs du générateur ... Ce problème de fuites aux isolants est peut-être beaucoup plus préoccupant. Sur mes 2 orgues et sur les instruments ou la modif du boitier "Vibrato" a été réglée d'une façon ou d'une autre ,la brillance des aigüs et la dynamique ont été restituées..

MAIS, mais,....

il est permis de penser que sur certains heureux instruments ...ces diverses formes de réinjection de signal peuvent apporter une coloration originale et authentique à la sonorité de l'orgue ..., ce qui lui donnerait en quelque sorte une véritable "Signature"... C'est pourquoi, il convient d'essayer,   modif aprés modif.... avant de tout recabler sur une plaque de verre époxy !!!

 


 

 

 



Partager cet article
Repost0
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 14:49

07052012343.jpg

 

Depuis quelques temps j'avais mis en vente mon pédalier 32 notes qui venait d'un RT4.

 Résultat : quelques rares contacts, dont plusieurs  internautes qui auraient apprécié que je les dédommage pour me débarrasser de cette quincaillerie....

Un pédalier Hammond à 9 contacts/note ,d'une robustesse à toute épreuve;  il m'a semblé que cela méritait mieux ,d'où une nouvelle affection!!!

Passé d'une cote hors-tout de 130 à 118cm, le voilà glissé entre les pattes du B3, en format 24/28 notes ,et ce  par la grâce (si je puis dire) de la disqueuse de la scie et d'un redoutable coupe-cable.

Après un cablage à contacts doublés (par sécurité-profitons-en,il y a 9 bus), un raccordement à un module Döepfer,et à un expandeur, la bête est opérationnelle.

Pour la commande de registration: un pédalier "Programm change" ENGL  (une fabrication trés robuste des "voisins germains" ) qui me servait dans une précédente configuration ,fait office de bloc de pistons.

 

Essais

 

Avec AO28 modifié, son style " Brian Auger" , pédale de volume à photorésistance, module de saturation ( au cas où ça manquerait..), ampli double push 6550,  Leslie 760 à nouveau rééquipée  (Jensen 15" à suspension renforcée + driver Atlas) ...  " ça envoie !!! "

 

 

Et pour finir le dernier commentaire d'une organiste Pro de ma région (conseillère trés émérite) :

 <<  C'EST UN VRAI BONHEUR, CE PEDALIER  !!!  >>

Partager cet article
Repost0
13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 16:46

schema-scanner-B3---C3-001-copie-2.jpg

 

Pourquoi hammond a-t-il  fixé arbitraiment un amortissement plus "ferme" sur le A100,?

Trés vraissemblablement parceque le A100 est un orgue possédant sa propre amplification et surtout une réverbération , Donc cumuler un chorus"long" puis une reverb, c'était s'exposer à restituer un son  pour le moins mal délimité...Sur le B3, le signal est destiné à une Leslie: ce n'est pas le même volume ni la même accoustique...ni la même préoccupation...?

 

La première modification  sur les vibratos  B3 ou A100 , c'est le dosage du chorus grâce à un unique potar qui remplace la séléction C1,C2,C3, en apportant en plus une progressivité et un meilleur ajustement du chorus.

La modif consiste à remplacer R24 et le contact de retour à la masse par un potar de 47 K ; suivi d'un contact en série à la même masse.

 

La seconde, c'est de remplacer R17 ou R17//R18, selon le cas, par un potar de  33 K.

En valeur mini, la ligne est court-circuitée à son extrémité, donc, moins d'aigüs, mais , une modulation en amplitude particuliérement éfficace des basses qui "tournent" mieux que sur un rotor de Leslie ( trés interessant à exploiter sur une HL 822).  Nota: la faible directivité des basses fait se confondre vibrato et trémolo.

 

Exemple d'utilisation :

-- registration  80000008  ou  65700008  , avec une vitesse rapide dans un style soul/rock.

--Ou bien disposer d'une modulation du son importante sur la ligne de basse que l'on prend en accords ou arpèges, associés à un  FullOrgan/main droite,  façon Organ/Boogie,  le tout en son droit (pourquoi pas) comme sur un orgue de cinéma,  ou avec la Leslie comme Charles Thompson ou Marlowe Morris...

 

Une transformation tout à fait pertinente:  L'Optoscanner

 

Pour éviter l'affaiblissement et la relégation des basses dans les limites du bruit , dans les années 90, j'avais réalisé un proto de scanner optique qui restait dans l'esprit "Vintage": système mécanique plutôt que registre à décalage...

 

Objectif: garder la ligne à retard et le principe de son balayage mais abandonner le couplage capacitif au profit de photorésistances (LDR) dont l'éclairement cyclique était  assuré par un disque (à obturateur)  tournant .

Le premier étage amplificateur était remplacé par une 12AU7 avec un gain trés modéré et sans contre réaction séléctive.

Précision et musicalité sans pareilles.Réglage de la fréquence du vibrato...En revanche, proto encombrant, posé sur le A100 , l'issue était prévisible (sous la pression de considérations esthétiques...)--> retour à l'état de pièces détachées.

Aujourd'hui, une version réalisée avec  des pièces découpées et poinçonnées sur  machines CN est en cours.Elle sera intégrable dans la caisse du B3 portable.

Voir prochain Post

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de bricorgan
  • : espace de dialogue consacré à l'orgue hammond ,à ses clones, aux modifications et aux configurations singulières.
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens